Ô temps travaillé, quand donc cesseras – tu ?

 

 // Coming soon //

 

Bientôt dans les rues (pas toutes), sur les murs (au moins certains),
et sur cette page du comité pour le rétablissement de la semaine des 4 jeudis (agrémenté d’une pincée de Saint Lundi) :

Un texte qui expliquera tout (ou presque),
et argumentera amplement (mais pas trop),

CONTRE

  • les dernières réformes du chômage qui abaissent les niveaux d’allocations, rallongent le temps de cotisation et réduisent la durée d’indemnisation ; sans parler de l’augmentation des contrôles
  • la réforme retraite qui pour que l’État fasse des économies rallonge le temps de travail obligatoire, usera – si on n’y fait pas échec – un peu plus, les travailleurs, baissera les niveaux de pension pour tous ceux qui n’ont déjà pas leurs trimestres, et allongera le nombre de ceux morts avant d’avoir pu la percevoir (actuellement 25 % des métiers ouvriers) 
  • l’imposition aux allocataires du RSA (près de 4 millions de bénéficiaires) d’une activité de 15 à 20h par semaine. Expérimenté cet hiver dans 19 départements avant de devoir être généralisé à toute la France.
  • Tout ce temps pris par le travail, les administrations,
    les injonctions et le contrôle,
    le capitalisme et l’état
    alors qu’on en a besoin pour tant d’autres choses

Pour défendre collectivement la possibilité de percevoir des revenus
sans forcément, en échange, travailler sans arrêt.

Pour élargir, autant que faire se peut, les marges de manœuvres, jusqu’à briser l’étau de l’exploitation.

Nous défendrons, autant que nous le pourrons, tant qu’il le faudra,
autant le revenu du travail que celui des allocs.

Et contrairement à l’idéologie travailliste que répandent – en dépit de la fin certaine du plein emploi -, les gestionnaires, la plupart des syndicats et la gauche nationale-étatiste, nombreux sont ceux qui n’aspirent pas à consacrer leur vie au travail.

Et si on avait vraiment le choix il ne resterait plus grand monde pour bosser pour que s’enrichisse un peu plus ceux qui le sont déjà,

n’en déplaise à Stakhanov, au président actuel, et sans vouloir faire de peine à Fabien Roussel, qui est si sympathique.

Marre de travailler et de courir après l’argent,

Précaires, quel est votre métier ?

En lutte, en lutte, en lutte.

A bientôt,
en espérant, AG, actions, blocages et autres.
D’ici là on espère se retrouver dans des espaces d’organisation, pour lutter et prendre des initiatives, dans la bonne humeur et l’auto-organisation.

En lutte jusqu’à la retraite et au-delà.
Contre l’avaleur travail
Restons chômables !